Chien-loup / Serge Joncour (Flammarion - Rentrée littéraire 2018)

L'annonce parlait de calme, de paix assurée, d'un gîte perdu au milieu des collines d'Orcières. C'est dans ce village du Lot que Lise et Franck ont choisi de passer l'été, coupés du monde et surtout de leur milieu professionnel. Pourtant ils ne s'attendaient pas à découvrir le passé sanglant de cet endroit qui avait abrité, pendant la Première Guerre mondiale, un dompteur allemand et ses fauves, ni à créer un lien particulier avec ce chien sans collier, chien ou loup d'ailleurs, qui semblait lui "attendre" son maître.
C'est ainsi que l'auteur nous entraine à deux époques différentes avec pour seul point commun le lieu de la narration. Le cadre est donc le même, mais les destins séparés d?un siècle. Serge Joncour nous raconte à la fois une histoire d'hommes et de bêtes, de violence et d'amour, de haine et de complicité, de peur et de tendresse. On s?aperçoit alors que certaines choses ne varient pas avec le temps.
En mettant en scène ce couple moderne aux prises avec la nature et confronté à la violence du monde et de ses progrès, Serge Joncour nous montre que la sauvagerie est toujours prête à surgir à un moment donné de nos vies, et comme il le dit lui-même, les hommes sont « des êtres aussi bien capables de chasser en meute que de se chasser entre eux », et cette citation se confirme tout au long de ce roman qui prend parfois des allures de conte, entre imaginaire et réalité. Nathalie (le 31 octobre 2018)
C'est ainsi que l'auteur nous entraine à deux époques différentes avec pour seul point commun le lieu de la narration. Le cadre est donc le même, mais les destins séparés d?un siècle. Serge Joncour nous raconte à la fois une histoire d'hommes et de bêtes, de violence et d'amour, de haine et de complicité, de peur et de tendresse. On s?aperçoit alors que certaines choses ne varient pas avec le temps.
En mettant en scène ce couple moderne aux prises avec la nature et confronté à la violence du monde et de ses progrès, Serge Joncour nous montre que la sauvagerie est toujours prête à surgir à un moment donné de nos vies, et comme il le dit lui-même, les hommes sont « des êtres aussi bien capables de chasser en meute que de se chasser entre eux », et cette citation se confirme tout au long de ce roman qui prend parfois des allures de conte, entre imaginaire et réalité. Nathalie (le 31 octobre 2018)