Titre : | François, portrait d'un absent |
Auteurs : | Michaël Ferrier, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | [Paris] : Gallimard, impr. 2018 |
Collection : | L'infini |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-280142-6 |
Format : | 1 vol. (235 p.) / 21 cm |
Note générale : | Prix Décembre 2018 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 843 (Littérature française - Fiction) |
Catégories : |
[Thesaurus Pays-Lecture] Romans français |
Résumé : | Une voix blanche, surgie au milieu de la nuit, annonce à Michaël Ferrier la mort de son ami François et de sa fille Bahia. Dans la dévastation, la parole reprend et les souvenirs reviennent : comment deux solitudes, jeunes, se rencontrent, s'écoutent et se répondent ; les années d'études, d'internat ; la passion du cinéma, de la radio : la mémoire se déploie et compose peu à peu une chronique de l'amitié, un tombeau à l'ami perdu. Entre France et Japon, Michaël Ferrier redonne vie aux fantômes, aux absents, aux disparus. Il confère aux choses et aux êtres une sombre beauté, celle de la passion de l'amitié. Une voix blanche, surgie au milieu de la nuit, annonce à Michaël Ferrier la mort de son ami François et de sa fille Bahia... |
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne cote SHM |
---|---|---|---|---|---|---|
0020040797 | R-FER | Livre | Le Chambon-sur-Lignon | Romans Adultes | Disponible | |
204034043 | R FER | Livre | St-Agrève | Romans Adultes | Disponible |
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Le 12/02/2020
C'est parti pour le Prix des Prix Val'Eyrieux 2020 ! Sur le Pays-Lecture, 28 lecteurs vont lire et choisir leur livre préféré parmi ceux primés à l'automne 2019.
L'an dernier, c'est "Le lambeau" , magnifique récit de Philippe Lançon, qui avait emporté les suffrages. Et, pour ma part, j'avais été très touchée par "François, portrait d'un absent" de Michaël Ferrier, qui était aussi en lice (il avait obtenu le prix Décembre à l'automne 2018).
Un matin, une voix blanche au téléphone, et l'auteur apprend le décès subit de François, un de ses meilleurs amis. Au coeur de la sidération, de la dévastation, l'auteur prend la parole et écrit ce que l'on appelle un "tombeau littéraire" à l'ami qui n'est plus là. Les souvenirs reviennent, depuis l'adolescence partagée, les passions communes (littérature, musique, cinéma...) jusqu'à la brouille puis la réconciliation. Tout cela prend corps et écriture dans le texte de Michaël Ferrier, qui convoque ses sensations, ses impressions, dans un dialogue entre mémoire et douleur de l'absence. C'est aussi une réflexion sur l'amitié, ce lien qui peut être si singulier, un "étrange furet qui jamais ne se laisse attraper", ni définir.
Il y a, dans ce texte, des partis pris qui peuvent laisser perplexe : beaucoup de références à une certaine culture "parisienne", et on n'en sait pas tellement plus, à la fin, sur qui était vraiment François. Pour ma part, ce texte lumineux m'a emportée grâce à sa délicatesse, sa sincérité, son engagement à donner vie aux souvenirs, à l'amitié, à la présence.
L'an dernier, c'est "Le lambeau" , magnifique récit de Philippe Lançon, qui avait emporté les suffrages. Et, pour ma part, j'avais été très touchée par "François, portrait d'un absent" de Michaël Ferrier, qui était aussi en lice (il avait obtenu le prix Décembre à l'automne 2018).
Un matin, une voix blanche au téléphone, et l'auteur apprend le décès subit de François, un de ses meilleurs amis. Au coeur de la sidération, de la dévastation, l'auteur prend la parole et écrit ce que l'on appelle un "tombeau littéraire" à l'ami qui n'est plus là. Les souvenirs reviennent, depuis l'adolescence partagée, les passions communes (littérature, musique, cinéma...) jusqu'à la brouille puis la réconciliation. Tout cela prend corps et écriture dans le texte de Michaël Ferrier, qui convoque ses sensations, ses impressions, dans un dialogue entre mémoire et douleur de l'absence. C'est aussi une réflexion sur l'amitié, ce lien qui peut être si singulier, un "étrange furet qui jamais ne se laisse attraper", ni définir.
Il y a, dans ce texte, des partis pris qui peuvent laisser perplexe : beaucoup de références à une certaine culture "parisienne", et on n'en sait pas tellement plus, à la fin, sur qui était vraiment François. Pour ma part, ce texte lumineux m'a emportée grâce à sa délicatesse, sa sincérité, son engagement à donner vie aux souvenirs, à l'amitié, à la présence.